mardi 17 mai 2011

SANTE



Les jambes lourdes

Combien de femmes se plaignent d’avoir des chevilles gonflées ou des douleurs dans  les jambes le soir après le travail ? Et la chaleur n’arrange pas les choses ! Toutes ces manifestations devront amener la personne à consulter car elles relèvent d’un problème plus profond : L’INSUFFISANCE VEINEUSE

Les veines ont pour rôle de faire retourner le sang vers le cœur pour l’approvisionner en oxygène. Au niveau des jambes, deux réseaux veineux assurent ce retour : un réseau profond qui prend en charge 90℅ du retour et un réseau superficiel. C’est ce dernier, constitué par la veine grande saphène et la veine petite saphène, qui est le plus souvent touché.
Des jambes au cœur, le sang parcourt une distance moyenne-en montée- de 1 mètre et demi. Il lutte ainsi contre la pesanteur qui a tendance à la maintenir ou à le faire revenir vers le bas. Deux systèmes sont indispensables à cette montée : la chasse plantaire et les valvules.
La chasse plantaire est un véritable « deuxième cœur ». Au cours  de la marche, les muscles du dessous des pieds sont comprimés et propulsent le sang vers le haut. Ils sont ensuite relayés par la contraction des muscles du mollet. Quant aux valvules (sortes de clapets) disposées cinq centimètres l’une de l’autre, tout au long de la paroi veineuse, elles s’ouvrent pour permettre le passage du sang et se referment ensuite pour empêcher son retour vers le bas. Leur défaillance définit l’insuffisance veineuse.

Reconnaitre une insuffisance veineuse
L’apparition d’une insuffisance veineuse est multifactorielle : mécanique, hormonale et héréditaire. Certaines personnes sont plus susceptibles que d’autres de la développer. Mais personne ne réagit de la même façon : les symptômes sont nombreux et varient d’une personne à l’autre.
Le premier signe d’une insuffisance veineuse est les jambes lourdes : une sensation désagréable que les jambes pèsent chacune une tonne. Les expressions les plus usitées sont des jambes en « poteau » ou en « plomb ». Certaines personnes ressentiront des impatiences (fourmillements dans les mollets), d’autres des picotements, des piqures ou des véritables douleurs.
Lorsque le sang stagne dans les jambes, la pression sanguine augmente et les parois veineuses se distendent : elles sont fragilisées. Elles finissent par laisser « fuir » l’eau dans les tissus avoisinants : c’est l’œdème (gonflement). Il siège au niveau des chevilles et de la face interne des jambes. Il se manifeste surtout en fin de journée et disparait le matin. Cette stase peut provoquer un malaise lors de la position assise ou allongée à la position debout par déficit du flux sanguin au niveau du cerveau.
Des crampes nocturnes sont possibles en cas d’insuffisance veineuse. Elles vont perturber le sommeil d’où un réveil souvent difficile.
Les taches vasculaires, les bleus qui apparaissent sans traumatismes sont autant de signes alarmants.

Les facteurs de risque de l’insuffisance veineuse
-l’hérédité : un antécédent parentale est le premier facteur de risque. On parle de « terrain prédisposé ».
-le sexe : les femmes sont plus touchées. La différence de prévalence entre les deux sexes s’explique par deux raisons  hormonales et des raisons musculaires. La tonicité musculaire et la tonicité de la paroi vasculaire sont moins bonnes chez la femme. La modification du terrain hormonal au cours de certaines circonstances de la vie de la femme favorise l’apparition de l’insuffisance veineuse : période prémenstruel, prise de contraceptif hormonal, ménopause, grosses. L’œstrogène favorise l’œdème et la progestérone dilate les veines. Au cours de la grosses, l’augmentation de volume de l’utérus représente un obstacle par compression au retour veineux.
-le tabagisme : la nicotine augmente la pression sanguine et déclenche une stimulant élève la fréquence cardiaque. A long terme, les parois vasculaires se fragilisent.
-le surpoids entrainent une surcharge de travail pour les veines des membres inférieurs. En cas d’obésité, la cellulite gêne le retour veineux par compression.
-la chaleur, le port de étament serré gênent le retour sanguin.
-la déshydratation diminue la fluidité du sang. Boire est donc bénéfique aux jambes mais à une condition : que ce soit l’eau. Vin, whisky et autres breuvages alcoolisés tendent en effet à accroitre la déshydratation.
-la sédentarité favorise la stase sanguine.
-les métiers à risque sont ceux qui exigent la station debout, assise ou le piétinement de longues durées, ceux qui demandent de soulever régulièrement des poids. Les professions les plus infirmiers, les employés de bureau, les chauffeurs et par extensions ceux qui voyagent souvent, les gens de la coiffure, les serveurs, les agents de la circulation… la position statique prolongée associée à l’effet de la pesanteur favorisent la stase du sang dans les jambes.

Evolution et complications
   Une insuffisance veineuse est une maladie chronique et évolutive. Sans prise en charge, elle peut aboutir aux varices pourront engendre d’autres complications parfois fatales.
-les varices : dilatation anormale des veines qui se traduit par un cordon bleu visible et palpable sous la peau si elle atteint une veine superficielle. Elles siègent préférentiellement au niveau des jambes, parfois au niveau des cuisses. La veine est plus saillante en position debout et peut s’effacer en partie en  position couchée ou le matin au lever. Inesthétique surtout, elle ne donne pas de symptômes particuliers.
-les troubles cutanés : coloration brunâtre (dermite ocre) ou plaques rougeâtres prurigineux (eczéma variqueux).
-l’ulcère variqueux : plaie difficile à cicatriser survenant à la suite d’un choc minime ou d’un grattage. Elle siège généralement au niveau de la cheville, au dessous de la malléole. C’est une plaie douloureuse, suintante, de taille variable qui expose au risque d’infection
-une phlébite : inflammation des veines de la jambe provoquant une rougeur avec gonflement douloureux des mollets. L’inflammation pourrait être à l’origine de la formation d’un caillot. Ce dernier peut migrer et boucher une artère pulmonaire notamment : c’est l’embolie pulmonaire. Cet accident peut être fatal.
Traitement de l’insuffisance veineuse
Dès l’apparition des premiers signes d’une insuffisance veineuse : consultez ! Plus tôt on commencera le traitement, mieux ce sera : on stoppera ainsi l’évolution de la maladie et on évitera les complications sévères.
 Les phlébotropes (encore appelés plébotoniques ou veinotoniques) sont les médicaments prescrits en cas de troubles veineux. Ils sont composés d’extraits de plantes, notamment les flavonoïdes ou des molécules extraites de ces dernières : diosmine, rutine, hespéridine… Des médicaments de synthèse sont disponibles comme ceux à base de naflazone ou d’acide flavodique…
Les veinotoniques ont une action anti-inflammatoire. Ils stimulent le tonus veineux et protègent les parois des veines. Sous forme de gélules, de comprimés ou d’ampoules buvables, ils sont généralement prescrits en cure de 3 mois. L’association de plusieurs veinotoniques n’a pas d’intérêt démontré et ils ne sont pas indiqués dans la prévention des varices. En revanches, le médecin ou le pharmacien peut vous conseiller l’usage d’une crème ou d’un gel pour soulager les jambes.

Améliorer le confort du patient et stopper l’évolution de la maladie veineuse sont les buts du traitement des jambes lourdes. Consultez dès les premiers symptômes pour préserver la santé et la beauté de vos jambes.
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mardi 26 avril 2011


Par: Yves Beaudry
Vous avez toujours le choix et vous serez toujours le seul à décider de reconnaître votre passion et de l’exprimer. Trouver sa passion, c’est se retrouver en tant qu’individu

Abordons la passion autre que celle de la passion amoureuse. Parlons de la passion d’être, la passion de vivre, la passion de faire ce qui vous anime le plus. Dans le milieu de la psychologie, l’expression « élan d’être » réfère à la passion.

Il faut reconnaître que tout être humain a en lui une passion par laquelle il peut en vivre. La passion n’est-elle pas ce souffle de bonheur, de bien être ressenti faisant abstraction de toutes obligations de travailler pour gagner sa vie. Vous pouvez faire de votre travail votre passion et je dirais même qu’il est souhaitable qu’il en soit ainsi.

Vous centrez strictement à garantir votre survie au détriment de ce qui vous anime, d’agir à répondre aux besoins de vos proches à votre détriment sont des actions concrètes dans le sens du devoir. Le sens du devoir serait l’opposition à la passion. La passion, c’est vivre de ce que vous êtes. « Le message social est « fais ce qui est accepté » et non « fais ce que tu aimes », observation de l’auteur Rick Jarow, Trouver sa passion, édition le Dauphin blanc.

La passion, la vraie passion, ne réfère pas aux désirs que vous créez ou que vous achetez au rythme des courants de la société. La passion surpasse le rêve. La passion vient de vos tripes et non de vos pensées, de votre mental et encore moins de tout le conditionnement que vous avez pu subir. La passion ne s’alimente pas des émotions, elle est la source de ce que vous êtes. C’est ainsi que vous devez vous donner le droit de reconnaître votre passion.

Pour la reconnaître, il faudra bien la trouver, vous me diriez. Vous avez entièrement raison. Le plus surprenant est que votre passion, pour certains leurs passions, s’est déjà manifestée dans votre vie et ce, plus d’une fois. Les manifestations de votre passion se concrétisent à trois occasions, au minimum, dans votre vie selon les chercheurs des sciences humaines : à l’enfance, à l’adolescence et à la mi-temps.

Trop souvent, votre environnement a tué votre passion. Trop souvent, vous êtes faite dire d’arrêter de rêver ou de désirer l’indésirable. Il est plus prudent, plus sécure, de rester dans les rangs des conformistes, du connu. Vous avez été ramené à vos responsabilités dont celle à prendre à survivre et à assurer votre existence au détriment de répondre à votre passion. Vous pouvez réaliser votre passion tout en assurant votre survie et vos responsabilités.

Il existe un nombre élevé de gens qui vivent de leur passion ou qui ont orienté leur carrière, leur travail en fonction de leur passion. Ces gens sont habituellement heureux, en santé et en harmonie avec eux et avec leur environnement. Par contre, un nombre encore plus élevé de gens refoulent leur passion ou l’exploitent à l’extérieur de leur travail au détriment de leur environnement créant un équilibre de vie fragile et la notion du manque de temps frappe de plein fouet à ce moment-là ou encore un éloignement émotif avec les gens proches de vous.

Pourquoi voyez-vous tant de changements de carrière ou de réorientation de travail à la mi-temps de la vie? Pourquoi tant de séparations relationnelles d’amour ou d’amitié ou de travail au stade de 40 ans et plus? Vous allez dire que ce n’est qu’une simple remise en question, de positionnement. Oui, c’est vrai, mais allons au fond de la question. Remise en question sur quoi? Sur ce qui vous habite, sur ce qui ne s’est pas exprimé en vous encore ou un environnement moins propice où il est difficile de vous réaliser. Ne parlons-nous pas tout simplement ici de votre passion, de votre élan d’être qui revient en surface?

Vous avez toujours le choix et vous serez toujours le seul à décider de reconnaître votre passion et de l’exprimer. Trouver sa passion, c’est se retrouver en tant qu’individu. Ce n’est pas pour rien que la dernière manifestation de votre passion survient entre 40 et 50 ans. Vous avez le choix d’y répondre, mais sachez que la renier ou la refuser d’y donner vie provoquera des conséquences sur votre bien être, votre santé et votre qualité relationnelle dans votre environnement proche. Pourquoi tant de « burn-out », de dépression, de fatigue mentale chez des individus de 40 ans et plus? Osez considérer la réponse apportera le regard sur vous, sur ce qui est en vous, sur votre passion.

Vivre de sa passion ne demande pas nécessairement de remettre en question vos relations avec les gens, votre milieu de travail. Reconnaître sa passion vous demandera seulement de rétablir vos cadres de références, de vous donner les moyens pour l’exprimer. Reconnaître, trouver et exprimer sa passion exigeront de vous un engagement envers vous-même et de marcher vers l’inconnu pendant un certain temps.

Vous avez une passion propre à vous. Retournez à votre enfance, à votre adolescence et remémorez-vous de ce qui vous passionnait, de ce qui vous animait, de ce qui vous faisait perdre la notion du temps, de ce qui vous permettait de ressentir que vous existiez au-delà de la forme.


Yves Beaudry est auteur, conférencier, formateur orienté sur la réalisation de soi et sur le développement d'un leadership créatif et visionnaire. Il y consacre son temps, ses énergies dans une quête permanente à la créativité de son être dans l'ici et maintenant.






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